Double effet négatif du PLF 2013 : les épargnants doivent adapter leur stratégie : il ne faut plus réduire ses impôts, mais réduire ses revenus !

Le double effet du plafonnement global des niches fiscales à 10.000 € et de l’augmentation des tranches supérieures de l’impôt sur le revenu dicte à l’épargnant une nouvelle stratégie...

En effet, les moyens de réduire ses impôts deviennent quasiment inexistants et en parallèle la fiscalité s’alourdit : désormais, il s’agit moins de réduire ses impôts, que de capitaliser son épargne en réduisant ses revenus, notamment fonciers. Des solutions existent ; Parmi celles-ci, la nue-propriété, le déficit foncier ou encore la location meublée.

Laissons tomber les niches et optons pour 3 statuts fiscaux favorables aux épargnants et qui ne sont pas touchés par la loi de finances ! Des statuts, qui permettent aux investisseurs de préparer leur retraite en investissant dans un actif sûr : la pierre.

L’achat de nue-propriété, par exemple, permet d’être totalement exonéré d’impôts pendant toute la durée du démembrement puisqu’aucun revenu foncier n’est perçu. En plus de l’intérêt d’une absence totale de revenus, la nue-propriété est intéressante pour les contribuables redevables de l’ISF : ceux-ci sont totalement exonérés d’impôts sur la valeur de cet actif. En effet, c’est l’usufruitier qui paie L’ISF. De plus, le nu-propriétaire va déduire les intérêts d’emprunt et les éventuels travaux sur ses autres revenus fonciers.

L’achat d’un logement loué en meublé est une deuxième voie pour se constituer des revenus défiscalisés. Fiscalement, il ne s’agit, en effet, plus de revenus fonciers, mais de bénéfices industriels et commerciaux (BIC). L’intérêt est de pouvoir déduire toute une série de charge (amortissements, frais d’acquisitions…) de sa base imposable et se constituer ainsi une rente défiscalisée.

La réduction de l’assiette de ses revenus fonciers imposables constitue, enfin, une troisième possibilité. La solution passe par la création d’un déficit foncier lors d’opérations immobilières avec travaux. L’investisseur acquiert un bien nécessitant des travaux d’entretiens et de réparation qui viendront en déduction du loyer perçu.

Next Finance , Octobre 2012

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