AllianzGI va offrir à ses clients un accès à la dette d’infrastructure

AllianzGI annonce le lancement d’une nouvelle offre permettant de proposer à ses clients internationaux un accès privilégié aux opportunités d’investissement à long terme générées par la dette d’infrastructure, grâce à l’intégration d’une nouvelle équipe de spécialistes...

Allianz Global Investors, gérant d’actifs d’envergure mondiale, anticipe une demande significative dans ce domaine de la part des assureurs, des fondations, des fonds de pension et d’autres investisseurs ayant des problématiques de gestion de passif à long terme, qui recherchent des investissements offrant des cash-flows récurrents et un couple rendement/risque plus attrayant que les emprunts d’Etat.

AllianzGI est l’une des premières sociétés de gestion – et la plus importante à ce jour – à investir dans le développement d’une expertise dédiée à la dette d’infrastructure. La nouvelle équipe est dirigée par Deborah Zurkow, auparavant CEO de Trifinium Advisors Ltd et responsable des Financements publics pour l’Europe, le Moyen Orient et l’Afrique chez MBIA Inc., compagnie d’assurance spécialisée dans la garantie financière.

Le gérant mondial accueille une nouvelle équipe de spécialistes de la dette d’infrastructure en vue d’identifier et de saisir des opportunités d’investissement attrayantes

Deborah Zurkow sera épaulée par quatre anciens cadres de Trifinium. L’équipe bénéficie d’un track record éprouvé dans l’origination et la souscription de dette d’infrastructure de qualité « investment grade », ainsi que dans la gestion de l’exposition à ces projets, depuis leur phase de développement jusqu’à l’échéance. Au cours des dix dernières années, l’équipe a originé et géré plus de 10 milliards EUR de dette senior d’infrastructure, sans subir de défaut.

L’équipe a été recrutée pour mettre en place une plateforme flexible permettant d’identifier et de gérer la dette « investment grade » pour le compte d’Allianz et de clients externes. L’expérience des membres de l’équipe recouvre une large panoplie d’actifs d’infrastructure, qu’il s’agisse de services publics ou de partenariats public/privé (PPP) en Europe (dont plusieurs projets de renommée internationale, comme le Viaduc de Millau).

A l’occasion de ces nominations, Andreas Utermann, CIO Monde d’AllianzGI, indique que « pour que des gérants d’actifs puissent combler de manière efficiente le déficit de financement induit par le retrait des banques de ce secteur, il est essentiel de disposer d’une expertise approfondie de l’univers de la dette d’infrastructure et des profils de risque de différents projets. C’est pourquoi nous accueillons avec grand plaisir Deborah Zurkow et son équipe au sein de notre société. Compte tenu de son « track record » éprouvé, nous sommes confiants dans la capacité de l’équipe à identifier les opportunités d’investissement à long terme recherchées par nos clients. »

Grâce à sa présence mondiale et à son importante base de clients, AllianzGI souhaite contribuer à combler le déficit de financement induit par le retrait des banques et la réduction des budgets des Etats

Des besoins considérables

Deborah Zurkow, CIO de la dette d’infrastructure chez AllianzGI, précise « qu’indépendamment des projets, qu’il s’agisse du développement de nouvelles infrastructures au sein de pays émergents ou du renouvellement d’infrastructures existantes au sein des pays de l’OCDE, les besoins de financement estimés dans ce secteur pour les vingt prochaines années sont considérables. Au sein des seuls pays de l’OCDE, les besoins de financement annuels devraient passer de 700 milliards USD à l’heure actuelle à 1 000 milliards USD d’ici 2030. Dans le cadre du développement de cette nouvelle activité, nous comptons nous concentrer dans un premier temps sur les projets d’infrastructure en Europe. En fonction de l’intérêt de nos clients, nous chercherons par la suite à étendre notre activité à d’autres zones. »

Les actifs réels génèrent des rendements réels

Dans l’environnement financier actuel, compte tenu du repli naturel des investisseurs vers les valeurs refuge, de nombreux investissements obligataires considérés comme sans risque (notamment les bons du Trésor américains) offrent actuellement des rendements réels peu élevés, voire négatifs. Ces rendements ne suffisent plus à couvrir le passif de certains investisseurs à long terme, tels que les fonds de pension et les assureurs, dont les besoins de rendement peuvent avoisiner les 4 à 6 % par an.

La dette d’infrastructure constitue un substitut aux obligations traditionnelles, dans la mesure où ces actifs sont susceptibles de générer un rendement attrayant [1] du fait de la prime d’illiquidité et des spreads de crédit, l’investissement étant par ailleurs adossé à un actif réel . Du fait d’échéances à long terme, la dette d’infrastructure constitue un placement potentiellement attrayant pour les fonds de pensions et les compagnie d’assurance dont le passif correspond à des horizons similaires.

Next Finance , Juillet 2012

Notes

[1] Si le rendement peut être plus attrayant, il entraine également une prise de risque plus importante liée à la volatilité et l’illiquidité des titres.

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