Un process qui détecte les potentiels

Le rôle d’un gérant est de pouvoir anticiper les évolutions positives ou négatives d’une société, selon des critères ou un process bien établis. A ce titre Amplegest Pricing Power applique une méthode disciplinée qui aboutit à la sélection de titres selon huit critères, qualitatifs et quantitatifs. Cette approche permet de bien identifier le fonds dans...

Le rôle d’un gérant est de pouvoir anticiper les évolutions positives ou négatives d’une société, selon des critères ou un process bien établis. A ce titre Amplegest Pricing Power applique une méthode disciplinée qui aboutit à la sélection de titres selon huit critères, qualitatifs et quantitatifs. Cette approche permet de bien identifier le fonds dans l’univers de la gestion collective, et d’en faire un véhicule de surperformance structurelle.

En ce qui concerne les filtres quantitatifs, nous restons très attentifs à la séquence de publication trimestrielle des sociétés suivies. Plus que le résultat brut, nous surveillons la dynamique qui se met en place sur les quatre dernières années. Ces périodes de publications sont traditionnellement très favorables au fonds, qui voit les sociétés désignées le plus souvent surprendre positivement le consensus. Elles permettent généralement au portefeuille de réaccélérer.

Le travail sur les pondérations résultant de ces annonces trimestrielles est un autre aspect essentiel du fonds Amplegest Pricing Power. Un changement dans la croissance interne ou sur la marge opérationnelle d’une entreprise impactera la pondération qu’elle aura dans le fonds. Ces ajustements sont importants dans la recherche de surperformance future.

Nous n’avons pas hésité dans le passé à alléger de très belles sociétés comme Zodiac, Eutelsat, Hermes ou Ingenico, dés que nous avons constaté une baisse de la dynamique de croissance sur plusieurs trimestres.

Puis, ne constatant aucune amélioration par la suite, ces lignes ont été vendues et ne figurent plus dans le fonds. Les baisses de cours consécutives aux annonces ne sont donc pas le plus souvent à nos yeux des occasions de renforcer, mais plutôt un motif d’allègement.

A l’inverse, nous avons constaté une accélération lors de la publication de sociétés comme Thales, Eurofins Scientific, Valeo, Plastic Omnium, Orpea, Biomerieux, ou encore Safran ou Fresenius. Ces bonnes surprises nous ont conduits à l’augmentation du poids de chacun de ces titres.

Le travail de momentum des entreprises constituant le portefeuille et l’analyse de leur dynamique sont essentiels. Au même titre que le choix des valeurs, la gestion des pondérations est source de performance.

Amplegest Pricing Power est aujourd’hui très concentré avec 25 lignes seulement. Cela ne nous pose pas de problème car, comme le disait Gide : « choisir c’est se priver du reste ». Chaque société sélectionnée fait l’objet d’une étude très développée, qui permettra naturellement de faire évoluer les pondérations en fonction du « news flow ». Cette méthode est garante d’une grande réactivité.

La compétition grandissante entre les entreprises nous conforte dans cette approche rigoureuse et sans état d’âme. Tout laisser aller qui consisterait par exemple à ne pas sanctionner une valeur à la suite d’une mauvaise publication, par sympathie ou par faiblesse, serait aujourd’hui suivie d’une déconvenue.

La concentration du fonds ne signifie pas l’immobilité, bien au contraire. Elle n’est que la résultante de tous les ajustements faits depuis plusieurs mois.

Gérard Moulin , Novembre 2016

Partager
Envoyer par courriel Email
Viadeo Viadeo

Focus

Stratégie Révolution indicielle dans les Hedge funds

Une critique courante des modèles factoriels repose sur le fait qu’ils ne "répliquent que le bêta" - pas l’alpha pur que recherchent les allocataires. Cette critique est antérieure à l’appréciation des rotations factorielles. L’analyse d’Andrew Beer, dirigeant et co-fondateur de (...)

© Next Finance 2006 - 2024 - Tous droits réservés