Rester surpondérer sur les secteurs de la « Nouvelle Chine »

En 2015, je chercherai à identifier les meilleurs potentiels à long terme dans les segments sous-pénétrés, et de saisir les opportunités de croissance structurelle au sein des secteurs de la consommation en Chine. À cet égard, on peut citer les sociétés de e-commerce, les compagnies et courtiers d’assurances qui bénéficient des réformes financières...

En 2015, la Chine continuera d’occuper une place importante parmi les économies majeures du globe. Le pays va devoir considérer cette croissance économique légèrement ralentie (environ 7 %) comme la nouvelle normalité. Le sentiment d’incertitude est encore très présent dans le pays, notamment concernant la croissance et les réformes. Le repli en cours du marché immobilier ainsi que les problèmes structurels du secteur bancaire resteront des sources de préoccupation majeures pour les investisseurs.

Étant donné que les taux d’intérêt et le ratio de réserves obligatoires chinois restent élevés et que l’inflation est toujours faible, le gouvernement devrait lancer des mesures d’assouplissement ciblées pour accroître la masse monétaire et stimuler la croissance à court terme. Toutefois, ces mesures de relance sont cycliques et ne permettent pas de générer une croissance durable ; c’est pourquoi, je privilégie encore les segments à même de produire une croissance pérenne pendant les 3 à 5 prochaines années.

Je souhaite maintenir la surpondération des secteurs de la « Nouvelle Chine », car ils sont moins influencés par les cycles macroéconomiques et les décisions politiques à court terme.

Ces secteurs devraient enregistrer une croissance robuste dans les années à venir grâce aux avancées technologiques, aux changements d’habitudes des consommateurs et aux stratégies commerciales plus flexibles des entreprises.

En 2015, je chercherai à identifier les meilleurs potentiels à long terme dans les segments sous-pénétrés, et de saisir les opportunités de croissance structurelle au sein des secteurs de la consommation en Chine. À cet égard, on peut citer les sociétés de e-commerce, les compagnies et courtiers d’assurances qui bénéficient des réformes financières. Mais également les entreprises qui opèrent dans le cadre de la nouvelle politique de protection de l’environnement, ainsi que les services liés à la consommation qui bénéficient des changements de mode de vie et de la hausse continue des dépenses cycliques.

Même si je demeure attentif aux réformes des entreprises publiques et à un éventuel plan d’assouplissement de la politique monétaire en 2015, mon processus de sélection de valeurs de type bottom-up continuera de dicter le positionnement du portefeuille.

Je privilégie les sociétés capables de générer une trésorerie abondante, dans un contexte de fortes inquiétudes concernant le risque de liquidité. Je choisis également des entreprises dotées de bilans solides et d’une trésorerie nette positive pour renforcer l’aspect défensif du portefeuille.

Raymond Ma , Janvier 2015

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