Loi Pinel : est-ce l’investissement qu’il vous faut ?

Réduire ses impôts, se constituer un patrimoine, préparer sa succession, diversifier son épargne… Telles sont les motivations les plus fréquentes chez toutes celles et ceux qui choisissent d’investir via le dispositif Pinel.

Bien sûr d’autres dispositifs, d’autres placements existent mais la loi Pinel, au-delà des nombreuses garanties offertes, répond à merveille aux enjeux de réduction d’impôt de millions de Français soumis à l’impôt sur le revenu. L’occasion de revenir, au travers de 4 exemples de ménages français, sur un investissement qui peut rapporter gros.

Les objectifs de la loi Pinel

Avant d’être ce dispositif qui permet à de nombreux Français de réduire sensiblement leurs impôts, la loi Pinel a d’abord été conçue comme un levier pour relancer l’investissement locatif dans les villes où la demande reste forte et l’offre nettement insuffisante. Une réalité qui concerne aujourd’hui Paris et l’Ile-de-France ainsi que les villes de plus de 250 000 habitants (zones A, A1 et B). Seules conditions pour en profiter : être résident en France et être soumis à l’impôt sur le revenu.

« La loi Pinel permet d’investir jusque 300 000 euros et d’économiser jusque 63 000 euros d’impôts sur 12 ans » explique Julien Joubert, président du Groupe Quintésens. « Une fois l’investissement réalisé, le bien doit être loué pendant 6, 9 ou 12 ans. La réduction d’impôt varie elle entre 12, 18 et 21 % de l’investissement selon la durée choisie ». Enfin le logement doit respecter les normes de performance thermique et énergétique BBC ou RT 2012.

4 exemples d’investissement réussis

Comme tout investissement, la loi Pinel est engageante pour tous ceux qui décident de franchir le pas. « L’investisseur doit impérativement se poser quelques questions fondamentales avant de se lancer : quel est l’objectif de cet investissement ? Où et combien dois-je investir ? Que se passe-t-il si ma situation personnelle ou professionnelle change ? » explique Julien Joubert. « Tout cela doit inviter chacun à se faire accompagner par un professionnel à même de bâtir un investissement 100 % adapté à son client ».

Car l’intérêt de la loi Pinel est qu’elle s’adapte au profil de chaque investisseur. Elle offre à tous des perspectives d’économie et de plus-value tout sauf négligeables.

« C’est ce que traduisent ces 4 exemples typiques des investisseurs que nous rencontrons. Outre l’économie d’impôts réalisée, la plus-value à la revente est un argument supplémentaire pour investir » insiste Julien Joubert.

  • Vincent, 27 ans, célibataire, ingénieur à Paris : malgré ses revenus confortables (il paie 3600 euros d’impôts sur le revenu par an), ceux-ci ne lui permettent pas d’acheter sa résidence principale. Grâce à la loi Pinel, Vincent a pu défiscaliser et va pouvoir se créer un apport dans l’optique d’acheter, dans quelques années, sa résidence principale. Il a choisi d’investir 162 000 euros dans un T2 à Bordeaux. Avec un effort d’épargne de 150 euros par mois, il est en mesure de réaliser, chaque année, 3 240 euros d’économie d’impôts, soit 34 020 euros sur 12 ans.
  • Lucie et Samir, 32 ans, pacsés et sans enfant à Douai : ils paient 7 800 euros d’impôts sur le revenu par an. Ils ont pour projet d’acheter un bateau pour faire le tour du monde. Pour ce faire, ils ont décidé d’investir dans un T3 à Marseille (289 000 euros). Avec cet effort d’épargne de seulement 270 euros par mois, ils seront en mesure d’économiser 5 780 euros d’impôts sur le revenu par an et, ainsi, de se constituer un capital.
  • Bruno et Blandine, 43 ans, mariés, 2 jumeaux de 7 ans et propriétaires de leur résidence principale à Lyon 7ème. Ils paient 5 400 euros d’impôt sur le revenu par an et souhaitent investir en Pinel pour disposer d’un capital pour financer les études à venir de leurs enfants. Ils ont choisi un T3 à Nantes, d’une valeur de 226 000 euros.
  • Philippe et Alexandre, 50 ans, mariés, sans enfant et propriétaires : ils paient 14 000 euros d’impôt sur le revenu par an. Leur projet est d’investir pour financer l’achat de leur résidence secondaire avec le capital ainsi constitué. Pour ce faire, ils ont choisi une villa T4 à Toulouse, d’une valeur de 310 000 euros.

Next Finance , Septembre 2018

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