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Les institutions officielles en quête de nouveaux horizons d’investissement sont en attente de conseils, de précision et de sécurité

Plus de soixante dirigeants d’institutions officielles, qui regroupent les banques centrales, les fonds souverains et les fonds de réserve des régimes de retraite publics, ont participé à cette enquête menée dans le but d’étudier les opportunités et les difficultés présentes et futures auxquelles sont confrontées ces institutions.

Alors que les institutions officielles développent leurs investissements à l’échelle mondiale, un nouveau rapport de State Street souligne les nouveaux risques et les opportunités induits par cette évolution.

Pour obtenir de meilleurs rendements, les institutions officielles recherchent de nouveaux marchés et des classes d’actifs plus vastes, selon un nouveau rapport de State Street Corporation intitulé « New Horizons for Official Institutions » [De nouveaux horizons pour les institutions officielles]. Plus de soixante dirigeants d’institutions officielles, qui regroupent les banques centrales, les fonds souverains et les fonds de réserve des régimes de retraite publics, ont participé à cette enquête menée dans le but d’étudier les opportunités et les difficultés présentes et futures auxquelles sont confrontées ces institutions. Dans un environnement de marché volatil, caractérisé par les changements constants de la réglementation, les institutions officielles doivent plus que jamais faire preuve de souplesse pour s’adapter aux nouveaux risques et aux nouvelles opportunités.

Malgré les inquiétudes liées à ces nouveaux marchés et nouvelles classes d’actifs, 80 % des institutions officielles consultées comptent augmenter leur exposition à ces nouveaux marchés, et si elles y sont autorisées, aux actifs alternatifs tels que les hedge funds, le private equity, l’immobilier et les infrastructures.

Cette évolution vers de nouveaux types d’actifs se traduit par une complexité accrue des portefeuilles d’investissement, et ces domaines inexplorés présentent de nouveaux défis, dont les principaux, selon les participants à l’enquête, sont les suivants :
• Pour 73 % des institutions, s’adapter à l’évolution de la réglementation sur les marchés mondiaux constitue un défi majeur
• Pour 51 % d’entre elles, le plus difficile est de mesurer correctement et de contrôler le risque de change qu’elles encourent ; ce problème s’est avéré être la plus grande préoccupation des institutions consultées en Asie-Pacifique, 44 % d’entre elles indiquant qu’il est difficile de combiner différents paramètres de risque en fonction des classes d’actifs
• Pour 38 % d’entre elles, les taux d’intérêt élevés sont un obstacle
• La volatilité sur les marchés émergents est la plus forte préoccupation pour 37 % d’entre elles
• 35 % s’inquiètent de la hausse des coûts d’exécution liée à des problèmes de collatéral et à des exigences de reporting supplémentaires
• Pour 25 % d’entre elles, le défi le plus important est de gérer la complexité associée aux investissements alternatifs.

« Les institutions officielles sont à différents stades d’avancement en termes de démarche et de marchés, mais il est clair que celles qui disposent d’un mandat d’investissement plus souple, sont prêtes à recalculer leur approche et à considérer de nouveaux marchés et d’autres classes d’actifs pour obtenir de meilleurs rendements » affirme Joe Antonellis, vice-président du conseil d’administration de State Street. « La diversité du portefeuille qui en résulte présente de nouveaux défis et les institutions officielles devront mettre en place les équipes et les services appropriés pour gérer au mieux ces stratégies ».

Les institutions officielles doivent mesurer à la fois le risque, la complexité et l’efficacité—des facteurs en perpétuel mouvement—et être plus flexibles que jamais.

En général, la gestion du risque est le principal enjeu pour les participants à l’enquête, 86 % d’entre eux citant le risque de marché comme une préoccupation majeure, et 73% mentionnant le risque opérationnel.

Cependant, gérer ces risques exige un investissement plus important. Près des deux-tiers (60 %) des participants prévoient d’augmenter leur investissement dans les systèmes et processus de gestion du risque au cours des deux prochaines années, et 32 % d’entre eux signalent des difficultés à recruter du personnel ayant les compétences nécessaires en matière de risque, de conformité et de reporting.

Améliorer l’efficacité opérationnelle est considéré comme un enjeu majeur pour 47 % des participants, mais l’attention portée à la réduction des coûts permettra aux institutions officielles de devenir plus flexibles.

Elles pourront atteindre leur objectif d’efficacité opérationnelle :
En réduisant les coûts : la réduction des coûts est la première priorité selon les participants à l’enquête
En développant leurs expertises avec les équipes adéquates : 32 % des participants indiquent qu’il est difficile de recruter les talents nécessaires pour une gestion efficace du risque ; 29 % citent le besoin de développer les compétences comme un problème ; et c’est le principal défi pour 13 % d’entre eux.
En relevant le défi des données : Pour 50 % des participants, la gestion des données est un défi. L’intégration des données d’analyse de la performance et du risque et la sécurisation des données sont d’une importance cruciale. Dans la région Asie-Pacifique, cette statistique s’élève à 55 %.
« Pour relever les défis identifiés dans cette étude, les institutions officielles doivent créer un modèle opérationnel à la fois efficace et rationalisé mais aussi robuste » ajoute Rod Ringrow, Senior Managing Director chez State Street, responsable des institutions officielles pour la région EMEA. « Cela veut dire réduire les coûts sans compromettre les normes de qualité, trouver le bon mix d’expertise, de processus et de technologie pour répondre aux besoins d’investissement et répondre aux défis opérationnels, ainsi que mieux exploiter les données afin de faciliter et sécuriser les décisions d’investissement. Dans tous ces domaines, les institutions doivent maintenir la rigueur nécessaire au processus de décision et demeurer responsables de leurs actions dans un contexte de vigilance croissante du public ».

Next Finance , Avril 2014

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