Les infrastructures de télécommunications, de nouvelles opportunités pour les investisseurs institutionnels

On estime aujourd’hui qu’il faut investir entre 200 et 250 milliards d’euros pour faire en sorte que les infrastructures européennes de télécommunications atteignent un niveau de concurrence mondial. La plus grande partie de ce montant doit servir à développer des infrastructures de lignes fixes à large bande, à grande vitesse, dans l’ensemble de l’UE.

  • La demande de l’utilisateur final en matière de performances d’infrastructures de télécommunications connaît une croissance exponentielle
  • La modernisation des infrastructures européennes de communication exige des investissements importants
  • La couche « passive » des infrastructures de télécommunications offre un investissement attrayant aux investisseurs institutionnels

La croissance exponentielle des volumes de données en circulation, conjuguée à la demande croissante des entreprises et des clients pour un accès Internet permanent de grande qualité, et allant de pair avec des allocations de trafic supérieures et des vitesses de connexion plus rapides, constituent un défi à relever pour les marchés européens des télécommunications.

On estime aujourd’hui qu’il faut investir entre 200 et 250 milliards d’euros pour faire en sorte que les infrastructures européennes de télécommunications atteignent un niveau de concurrence mondial. La plus grande partie de ce montant doit servir à développer des infrastructures de lignes fixes à large bande, à grande vitesse, dans l’ensemble de l’UE. Le coût le plus élevé est celui du renouvellement des connexions entre les nœuds ou distributeurs et les résidences. C’est pourquoi les opérateurs de réseaux européens peinent à suivre ce montant d’investissement et l’industrie est donc à la recherche d’autres modèles économiques et de financement.

Cette évolution offre la possibilité aux investisseurs institutionnels d’investir dans la couche « passive » des infrastructures de télécommunications comme les réseaux de câbles, les tours de transmission, les centres de données, etc. Cet investissement peut parfois être accompagné de méthodes comme le « lease-back » (location-vente), couramment utilisé dans le secteur de l’immobilier.

Les investissements dans les infrastructures de télécommunications dites « passives » procurent un revenu stable à long terme avec des obstacles importants qui s’opposent à l’entrée des concurrents sur le marché.

Ce type d’investissement assure également une protection contre l’inflation et une diversification des risques de l’ensemble du portefeuille, en raison d’une faible corrélation avec des investissements dans des valeurs cotées en bourse et à revenu fixe. Tels sont les résultats de l’étude « Investir dans les infrastructures de télécommunications » réalisée par le gestionnaire d’actifs immobiliers Bouwfonds Investment Management.

« Les infrastructures de télécommunications constituent un des principaux secteurs privilégiés par Bouwfonds IM et nous préparons actuellement le lancement d’un deuxième fonds dédié sur le marché allemand » a déclaré Jaap Gillis, Directeur général de Bouwfonds Investment Management. « D’une part, les investisseurs institutionnels comme les compagnies d’assurance-vie et les fonds de pension sont à la merci des fortes pressions qui s’exercent sur les investissements en raison de la faiblesse des taux d’intérêt et il leur est difficile de respecter les rendements promis. D’autre part, ces investissements indispensables offrent des rendements stables et attrayants bien adaptés aux exigences des investisseurs institutionnels. Notre objectif est de faire rencontrer ces deux parties. »

Next Finance , Octobre 2014

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