https://www.next-finance.net/fr | |
Gestion de Patrimoine
|
Si cette garantie ne prête à aucune interprétation, la garantie perte d’emploi, facultative mais toujours proposée pour couvrir le risque de licenciement, présente des conditions de mise en jeu très variables selon les contrats.
La souscription à une assurance de prêt subordonne l’octroi d’un crédit immobilier. Le niveau de couverture est un élément primordial dans le choix du contrat. Le risque décès/perte totale et irréversible d’autonomie est automatiquement couvert.
La garantie perte d’emploi est facultative
A l’inverse de la garantie décès/PTIA, la garantie perte d’emploi est facultative. Elle sera pourtant systématiquement proposée par l’organisme de crédit dans le cadre d’une demande de prêt immobilier. Appelée aussi assurance chômage, elle permet la prise en charge des échéances si l’emprunteur perd son emploi. Elle est réservée à certains emprunteurs, car les conditions de sa mise en jeu sont limitées :
La garantie perte d’emploi ne couvre pas les situations suivantes :
Les limites de la garantie perte d’emploi
Dans un contexte économique incertain, souscrire à une garantie perte d’emploi semble relever de la prudence élémentaire alors que le crédit va vous endetter sur de longues années. Veillez à être bien conseillé par un courtier spécialisé avant de vous engager, car cette garantie, fort coûteuse, souffre de plusieurs limites qui restreignent sa mise en œuvre.
Quel coût pour la garantie perte d’emploi ?
La garantie perte d’emploi coûte entre 0,10% et 0,70% du capital emprunté, soit entre 3 000€ et 21 000€ pour un emprunt de 150 000€ sur 20 ans. Ce coût doit être ajouté à celui de la garantie décès/PTIA. Moins ce taux est élevé, plus la prise en charge des mensualités et leur durée d’indemnisation sont réduites. Les conditions et le coût important d’une telle garantie nécessitent donc de réfléchir à deux fois avant de s’en équiper.
Astrid Cousin , Juillet 2017
Fil d'actualité | |
Emplois & Stages | |
Formations |