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KBL Richelieu présente ses perspectives d’investissement semestrielles

L’économie mondiale de nouveau sur les rails sous l’impulsion de l’Europe et des marchés émergents ; les États-Unis et le Royaume-Uni face à des défis. L’euro devrait se raffermir face aux principales devises ; la politique monétaire est proche de se normaliser des deux côtés de l’Atlantique...

L’économie mondiale, sous l’impulsion de l’Europe et des marchés émergents, est de nouveau sur les rails. Toutefois, des niveaux de valorisation relativement élevés et une politique de resserrement imminente de la part des banques centrales pourraient entraver des perspectives d’investissement favorables.

C’est l’opinion partagée par David Desolneux, Directeur du pôle Gestion Financière et Distribution de KBL Richelieu Banque Privée, dans leurs Perspectives d’investissement semestrielles 2017 publiées aujourd’hui. Ces perspectives portent sur l’économie mondiale, les marchés financiers et les principales classes d’actifs.

Suite aux résultats des élections néerlandaises et françaises, les craintes d’une montée de populisme et du protectionnisme se sont estompées, explique David Desolneux. Si le mouvement de reprise synchronisée semble enfin s’installer solidement en Europe, les perspectives annuelles de croissance aux États-Unis se sont toutefois assombries, étant donné que le président Trump n’est jusqu’ici pas parvenu à remplir sa promesse électorale en matière de réformes économiques.

Au Royaume-Uni, où l’impact du Brexit est jusqu’à présent moins significatif que prévu, notamment en raison de la dépréciation de la monnaie britannique, les risques à moyen terme demeureront une ombre au tableau.

« Parallèlement, la croissance progresse dans les marchés émergents, le redressement de certaines matières premières offrant un soutien aux exportateurs », déclare David Desolneux. Et d’ajouter que la Chine restait déterminée à réduire les niveaux de la dette et limiter la croissance du crédit sans trop impacter le rythme de son expansion économique.

Dans le contexte économique favorable actuel, la croissance des bénéfices et des ventes s’accélère, les investissements augmentent et un regain de productivité est attendu.

Concernant les marchés actions, où les valeurs cycliques restent préférables aux valeurs défensives, David Desolneux commente : « Les niveaux de valorisation semblent relativement élevés aux Etats-Unis, un peu moins en Europe, et surtout au Japon et dans les marchés émergents, où les bénéfices et les valorisations sont particulièrement attrayants. »

Les actions japonaises, émergentes et européennes sont les plus attrayantes alors que les perspectives des actions américaines dépendront au moins en partie de la capacité du président Trump à réaliser la réforme fiscale promise.

Les obligations ont, pour la plupart, enregistré des performances réelles négatives dans la mesure où l’inflation a dépassé les taux d’intérêts nominaux. Toutefois, les obligations d’entreprise à haut rendement et les titres de créance des marchés émergents semblent, eux, plus prometteurs.

S’attardant sur les politiques monétaires, David Desolneux insiste sur le fait que, face à une reprise enfin synchronisée et au recul des pressions déflationnistes, la question pour les banques centrales reste de savoir comment mettre fin à une politique extrêmement favorable, sans perturber les marchés.

Le Directeur de la Gestion Financière et de la Distribution de KBL Richelieu s’attend à ce que la politique d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne se réduise progressivement à partir de 2018 et que les taux restent inchangés jusque là. Aux États-Unis, deux hausses supplémentaires sont attendues cette année, étant donné que la montée des tensions sur le marché de l’emploi devrait susciter une intensification des pressions inflationnistes.

L’euro semble en passe de progresser face aux principales devises, dont l’USD, la GBP et le JPY, alors que les monnaies des marchés émergents semblent surévaluées aux niveaux actuels et pourraient souffrir des hausses supplémentaires des taux américains.

Enfin, en ce qui concerne les matières premières, les perspectives des prix à l’échelle mondiale sont solides, grâce à un meilleur équilibre entre l’offre et la demande.

Le regain d’activité manufacturière et la hausse des dépenses publiques en faveur des projets d’infrastructures sont favorables à la variable « demande » de l’équation, tandis que les producteurs semblent plus enclins à limiter la production, y compris celle du pétrole.

Next Finance , Juin 2017

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