Immobilier / Vendre au rabais : la bête noire des revendeurs...

D’après les résultats de la 16ème vague de l’Observatoire du Moral Immobilier publiés par le portail d’annonces immobilières Logic-Immo.com en collaboration avec l’institut TNS Sofres, près d’un futur acquéreur d’un bien immobilier sur 5 revend un bien en parallèle de sa nouvelle acquisition.

D’après les résultats de la 16ème vague de l’Observatoire du Moral Immobilier publiés par le portail d’annonces immobilières Logic-Immo.com en collaboration avec l’institut TNS Sofres, près d’un futur acquéreur d’un bien immobilier sur 5 revend un bien en parallèle de sa nouvelle acquisition.

La prudence reste de mise en 2015 puisque 65% des acquéreurs-revendeurs envisagent de vendre leur bien avant d’effectuer leur nouvelle acquisition. Ce chiffre affiche une progression de 7 points par rapport à 2014.

« Beaucoup d’enjeux tournent autour de la délicate coordination entre la vente de leur bien et l’achat du nouveau. Vendre en dessous du prix dans la précipitation est ainsi la bête noire des revendeurs. La crainte de vendre au rabais passe même devant la peur de rater une opportunité d’achat à cause des délais de revente, ce qui constituait leur principale source d’inquiétude il y a un an. » explique Stéphanie Pécault, Responsable Etudes chez Logic-Immo.com.

L’étude de l’Observatoire du Moral Immobilier porte sur plus de 1200 futurs acquéreurs ayant un projet d’acquisition d’ici à 1 an. Or, 22% des interrogés portent la double casquette d’acheteur et de vendeur puisqu’ils proposent un bien à la vente en même temps qu’ils effectuent des recherches pour leur nouvelle acquisition.

Ces envies de nouvel achat chez les acquéreurs-revendeurs sont récentes puisque près de 46% recherchent un bien à l’acquisition depuis moins de 3 mois (soit 10 points de plus que les acquéreurs non revendeurs).

Pour la plupart, il s’agit d’un achat d’une nouvelle résidence principale (94%) et notamment d’une maison pour 3 acheteurs-revendeurs sur 4.

Pour cette nouvelle acquisition ils disposent d’un budget supérieur à celui des non-revendeurs puisque 33% d’entre eux recherchent un bien dans une fourchette supérieure à 300 000 euros, alors que ce montant ne concerne que 23% des non-revendeurs. Sans réelle surprise, les acheteurs-revendeurs sont plus matures que les non-revendeurs puisque près de 42% d’entre eux sont âgés de plus de 50 ans (contre 24% pour les non-revendeurs).

Pourquoi un nouveau bien ?

En comparaison avec leur résidence actuelle, les acquéreurs-revendeurs souhaitent acheter plus grand à 41% alors qu’ils sont 33% à se focaliser essentiellement sur une meilleure localisation ou environnement à surface équivalente. A noter qu’ils sont tout de même 18% à rechercher un produit plus petit que leur bien

Un profil plus indulgent pour ce qui est des conditions du marché

«  Ces acheteurs-revendeurs sont globalement plus satisfaits que les autres acheteurs en ce qui concerne le choix de biens immobiliers : ils ne jugent pas l’offre de biens aussi restreinte (39% contre 50% pour les non-revendeurs). De plus, ils sont plus nombreux à estimer réalistes les prix des biens proposés sur le marché (48% contre 38% pour les non-revendeurs), d’après le Baromètre de la Négociation Immobilière édité par Logic-Immo. com et le JDN. » explique Stéphanie Pécault, Responsable Etudes chez Logic-Immo.com

Toutefois, les acheteurs-revendeurs se veulent moins confiants quant à l’aboutissement de leur projet immobilier dans les 6 mois (53% contre 58% pour les non-revendeurs) car ils expriment des réserves liées à d’éventuelles difficultés à vendre leur bien avant d’en acheter un autre (69%).

Vendre au rabais : la bête noire des revendeurs...

La prudence reste ainsi de mise puisque 65% des futurs acquéreurs envisagent de vendre leur bien avant d’acheter un nouveau bien (soit une progression de 7 points par rapport à N-1). Parmi les principales préoccupations dans ce processus d’achat-revente, les futurs acquéreurs concernés évoquent en premier lieu la crainte de vendre leur bien en dessous du prix dans la précipitation (30%), et cela passe devant la peur de rater une opportunité d’achat à cause des délais de revente (24%) qui était quant à elle leur principale source d’inquiétude en 2014.

Selon Sandrine Allonier / Responsable des Relations Banques, Vousfinancer.com « Pouvoir vendre avant d’acheter est en effet la configuration idéale, à condition que les opérations se fassent simultanément, afin d’éviter l’étape location. Mais cela n’est pas toujours possible... Face à la part croissante des acquéreurs-revendeurs, les banques ont développé des offres de prêts dit « achat-revente » permettant d’acheter avant d’avoir vendu son bien.

Le principe : financer le nouveau bien et racheter le capital restant dû du crédit en cours, pour proposer un prêt unique qui laisse à l’emprunteur un délais de deux ans pour vendre son bien, le tout avec une mensualité lissée et un taux d’endettement inférieur à celui obtenu avec un montage en crédit relais classique. La quasi-totalité des banques proposent aujourd’hui ce type de prêts permettant de réaliser ces opérations d’achat-revente avec plus de sérénité et moins de contraintes financières ».

Next Finance , Juillet 2015

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