Décryptage des tendances immobilières Wall-Market.com pour le 6ème et le 7ème arrondissement de Paris

Historiquement connus pour faire partie des quartiers les plus plébiscités de Paris notamment par une clientèle étrangère, le 6ème et 7ème arrondissement de Paris ressentent aujourd’hui les effets de la crise immobilière.

Les 6 eme et 7 eme arrondissements boudés par les étrangers

Historiquement connus pour faire partie des quartiers les plus plébiscités de Paris notamment par une clientèle étrangère, le 6ème et 7ème arrondissement de Paris ressentent aujourd’hui les effets de la crise immobilière.

Les étrangers semblent absents, les italiens ne sont plus là pour soutenir la demande, à peine remplacés par quelques acquéreurs de pays émergeants : Amérique du Sud et continent Asiatique.
François Aragon précise que « le flou fiscal a une résonnance terrible sur les potentiels investisseurs étrangers ; peut-être plus importante que la réalité fiscale elle-même, créant un frein majeur à l’investissement immobilier ».

L’accompagnement de ces acheteurs qui se raréfient devient essentiel. Hervé Saint Hilaire de Saint-Hilaire Immobilier recommande notamment à sa clientèle étrangère de s’adresser à une banque locale pour le montage financier et à un notaire pour vérifier la validité du dossier avant de rechercher un bien.

La clientèle étrangère fait place à de nouveaux profils d’acheteurs, cette fois-ci française, plébiscitant les surfaces inférieures à moins de 2 millions d’euros :
- Les particuliers, inconditionnels de La Capitale ou des habitués du 6eme et 7eme
- Et les investisseurs

Si les transactions des biens immobiliers supérieurs à 2 millions sont particulièrement impactées voire bloquées, celles des surfaces inférieures se maintiennent comme le confirme Hervé Saint-Hilaire et Philippe Lederman du Groupe Saint Ferdinand Immobilier.

Dans le 6ème arrondissement les prix restent stables. La baisse de prix n’est encore que marginale, 1 à 2%, mais le 7ème est déjà impacté, surtout les quartiers de Gros Caillou et de St Thomas d’Aquin où la baisse dépasse 5%.

Quant au volume des transactions, il s’oriente vers une baisse supplémentaire de 10 à 12% par rapport au dernier trimestre 2012. Cette baisse de volume va inexorablement continuer à entrainer une baisse des prix.

Les acheteurs sont actuellement de moins en moins nombreux mais plus décidés à transformer leurs visites en véritables acquisitions, cependant ces acheteurs potentiels sont souvent inscrits en recherche dans les fichiers des agences depuis plusieurs mois. Les nouveaux clients se font rares comme le souligne François Aragon de l’Agence Vaneau 7ème.

Côté propriétaires, ils s’interrogent de plus en plus quant à la mise en vente d’un bien si la baisse s’annonce. « Nous observons désormais une forte demande d’estimation » ajoute Philippe Lederman, « symptôme d’une prise de conscience concernant une baisse des prix pour l’année 2013. »

Le temps joue contre les propriétaires, une surestimation lors de la mise en vente d’un bien peut finalement contribuer à un résultat inverse au moment de la négociation. Julien Ferville de La Galerie de l’Immobilier recommande de « mettre tout de suite un bien à son prix réel et de rester ferme sur la négociation car c’est la meilleure garantie d’une vente rapide et réussie. »

Les Biens immobiliers d’exceptions ne connaissent pas la crise

Quant aux biens d’exceptionnels, nombreux dans le 6eme et le 7eme, bénéficiant de vues magnifiques dans des lieux privilégiés, Thierry Maupas, Responsable du développement réseau Wall-Market.com rappelle que « les acheteurs n’acceptent plus le moindre défaut. Ces biens sont plus nombreux à la vente, il n’est plus nécessaire d’attendre des mois, voire une année, pour s’offrir un rêve. »

Reste la difficulté de les estimer, comme le souligne Hervé Saint Hilaire et Julien Ferville. Cependant si le choix a augmenté, leur prix élevé reste de mise, et les acheteurs sont plus exigeant encore mais toujours rendez-vous…
Thierry Maupas de Wall-Market.com conclut « si le choix a augmenté, tout comme une œuvre d’art mise aux enchères, c’est l’acheteur final, plus exigeant, qui en fera le prix ! »

Next Finance , Mars 2013

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