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Aviva Investors France - Bilan 2014 et perspectives 2015

2014 a été marquée par la poursuite inattendue de la baisse des taux, par la forte appréciation du dollar face à l’euro et par un contre-choc pétrolier en fin d’année. Les déceptions sur le rythme de croissance économique et les tensions en Ukraine ont freiné la progression des marchés actions de la zone euro, malgré une première année de croissance des résultats des entreprises depuis 2010.

La recherche de rendement se poursuivra en 2015 dans un contexte de taux bas

2014 a été marquée par la poursuite inattendue de la baisse des taux, par la forte appréciation du dollar face à l’euro et par un contre-choc pétrolier en fin d’année. Les déceptions sur le rythme de croissance économique et les tensions en Ukraine ont freiné la progression des marchés actions de la zone euro, malgré une première année de croissance des résultats des entreprises depuis 2010.

Au niveau économique, les performances des différentes zones géographiques ont été contrastées. L’économie américaine a poursuivi son redressement, tandis que la zone euro a affiché une croissance anémique, y compris en Allemagne, et les pays émergents ont été confrontés à de multiples difficultés dans leur modèle de croissance. L’exercice a également été marqué par la montée des tensions en Ukraine et au Moyen-Orient. Dans ce contexte, les interventions des Banques centrales ont continué de guider la tendance des deux côtés de l’Atlantique. Les Banques centrales continueront à jouer un rôle majeur en 2015. Toutefois, la déconnexion entre l’action de la Réserve fédérale américaine et celle de la Banque centrale européenne devrait se poursuivre. Dans un environnement où la liquidité mondiale sera toujours abondante, les taux d’intérêt devraient rester très bas et les et les investisseurs devront aller chercher du rendement sur les marchés d’actifs risqués (actions, crédit).

Bilan macroéconomique 2014

Environnement économique :

  • Economie mondiale : la croissance mondiale, bien que positive, a déçu les attentes en 2014 en raison d’une dynamique moins forte que prévu dans les pays émergents, au Japon et en zone euro.
  • Europe : la poursuite du redressement de la zone euro a été plus que laborieuse. La croissance atone et l’inflation au plus bas sont restées au cœur des préoccupations
  • Etats-Unis : la croissance américaine s’est vigoureusement redressée après un premier trimestre décevant, bouclant ainsi une année 2014 au-dessus de sa tendance de croissance des dernières années
  • Japon : les doutes se sont intensifiés au sujet de l’amélioration de la situation économique du pays sous l’impulsion des « Abenomics ». Les réformes structurelles sont toujours attendues.
  • Pays émergents : la vigilance est restée de mise sur la dynamique des économies émergentes qui s’essouffle. Les situations sont contrastées selon les pays.

Marchés de Taux et de Crédit en zone euro :

  • Marché monétaire et les Banques centrales : les marchés sont restés sous perfusion des banques centrales en 2014. L’année a vu l’amorce du passage de relais de la réserve fédérale américaine aux banques centrales européennes, japonaise et chinoise
  • Obligations d’Etat : 2014 a de nouveaux été favorable pour les marchés obligataires qui ont vu une poursuite de la baisse des taux des pays « cœur » de la zone euro, mais aussi des taux des principaux pays « périphériques »
  • Crédit : sur l’exercice, la tendance a été favorable au marché du crédit qui a bénéficié à la fois du resserrement des « spreads » et d’une forte baisse des taux, cette classe d’actifs bénéficiant toujours de l’intérêt des investisseurs à la recherche de rendement.

Marchés d’actions :

Les déceptions sur le rythme de croissance et les tensions en Ukraine ont entravé la progression des marchés actions de la zone euro en 2014, malgré une première année de croissance des résultats des entreprises depuis 2010.

Perspectives 2015

Scénario économique :

  • Quelle croissance ? : La croissance mondiale est attendue par le FMI à 3,8% en 2015 (prévision d’octobre 2014) en accélération par rapport à 2014. Le contre-choc pétrolier du dernier trimestre 2014 est avant tout un facteur positif pour l’économie, en venant doper le pouvoir d’achat des entreprises et des ménages.
  • Quelles politiques monétaires ? : Les banques centrales continueront à jouer un rôle majeur en 2015 avec toutefois une déconnexion entre la Fed et la BCE.

Vues de marché :

  • euro alors que plusieurs éléments militent pour une accélération de la croissance des résultats en 2015 : la baisse de l’euro, la chute du baril et la reprise du crédit.
  • Obligations : les taux « coeur » resteront très bas en amont de l’annonce du « Quantitative Easing » de la BCE. Les dettes périphériques profiteront de la poursuite de la convergence des taux.

Next Finance , Février 2015

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