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À l’occasion de sa conférence annuelle, le CFA Institute appelle les gérants d’actifs à renforcer leur professionnalisme et leurs compétences

La 68e conférence annuelle du CFA Institute, association internationale des professionnels de l’investissement, vient de fermer ses portes à Francfort. Les professionnels de l’investissement ont été appelés à relever un défi : agir davantage pour les investisseurs et la société afin de promouvoir leur profession dans le monde.

S’adressant à plus d’un millier de délégués de 73 pays, Paul Smith, CFA, le nouveau président et CEO du CFA Institute, a invité tous les intervenants du secteur de la gestion d’actifs à démontrer par leurs actes ce qu’implique l’appartenance à un corps de métier : promouvoir une rigueur absolue en matière de formation et de déontologie, renforcer le professionnalisme à tous les niveaux et préconiser un leadership éclairé, bénéfique à la fois aux investisseurs et à la société dans son ensemble. Vous pouvez regarder la rediffusion de son discours aux délégués ici et en lire la transcription intégrale ici.

Paul Smith, président et CEO du CFA Institute, a déclaré : « Ces cinq dernières années, nous avons consacré beaucoup de notre temps à communiquer sur le thème de la confiance, cet ingrédient indispensable à la réussite dans notre métier. Nous avons consenti d’énormes efforts qui en valaient vraiment la peine. La confiance et la dimension éthique qui sont de mise dans notre profession restent des thèmes d’actualité. Il faut néanmoins étoffer ces thèmes et aborder deux autres grandes questions. Pour commencer, celle de nos compétences techniques : faisons-nous bien notre travail ? Ensuite, nous devons démontrer nos compétences techniques et notre fiabilité à la société dans son ensemble, car ce n’est qu’à cette condition que nous remporterons l’adhésion que nous attendons du grand public et que nous pourrons véritablement ancrer notre profession dans l’avenir et la développer. »

Cette année, plus de quarante intervenants ont pris la parole pendant la conférence, dont Jürgen Stark, ancien membre du comité exécutif de la Banque centrale européenne et Ian Bremmer, fondateur et président d’Eurasia Group. Insistant fortement sur la nécessité de placer les besoins des clients et les objectifs à long terme de la société au premier plan, la conférence annuelle de CFA Institute, qui est l’une des rencontres les plus importantes et les plus anciennes des professionnels de l’investissement, permet à ces derniers de mieux connaître les approches utilisées dans leur profession.

Quelques points forts de la conférence annuelle :

  • Jürgen Stark, ancien membre du comité exécutif de la Banque centrale européenne, a présenté les « Limites des activités de banque centrale et perspectives de réforme économique en Europe, » soulignant les interactions subtiles entre politique et économie. Il a déclaré : « Les acteurs du marché et les gouvernements sont devenus trop dépendants des mesures prises par les banques centrales. Si la crise du crédit a été causée par la facilité d’accès au crédit, peut-on la résoudre en facilitant davantage cet accès ? Non. Les banques centrales se sont livrées à une expérience risquée et nous n’avons aucun moyen de savoir comment tout cela finira. »
  • Lors de la présentation donnée par Hans-Werner Sinn, Liam Halligan, Michala Marcussen, CFA, Moritz Kraemer, qui avait pour titre « Dettes et perspectives de croissance dans l’UE : cauchemar ou conte de fées ? », Hans-Werner Sinn, professeur d’économie et de finances publiques à l’université de Munich, a laissé entendre que la probabilité que la Grèce sorte de l’euro était désormais de 50 % et allait en croissant, et que les programmes d’achats massifs d’actifs dissuadaient les pays d’engager des réformes. Selon lui, « la Banque centrale européenne ne peut empêcher l’insolvabilité des banques. Cela n’entre pas dans son mandat. Dès que la BCE dira non, le gouvernement grec fera faillite et entraînera le secteur bancaire à sa suite. »
  • S’intéressant aux « Chocs et transformations : déséquilibres mondiaux, circulation des capitaux et politique dans notre monde financièrement fragile », Martin Wolf, commentateur économique du Financial Times, a affirmé : « Actuellement, le faible niveau des taux d’intérêt et l’absence de signe d’inflation montrent que nous nous trouvons dans des circonstances tout à fait extraordinaires du point de vue monétaire, et que la zone euro, confrontée à une psychose de la déflation, est incapable de générer une demande interne. »

Next Finance , Mai 2015

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